Paulin DUPUY (1846 Montaigu-de-Quercy – 1921 Moissac)
Ses parents étaient instituteurs à Montaigu-de-Quercy. Paulin Dupuy fit ses études de médecine à Montpellier et obtint son diplôme le 14 juin 1879. Il épousa Joséphine Frauciel. Ils eurent deux filles. Grâce aux carnets d’Yvan Marcadet nous connaissons le nom de ses deux gendres : M. Desseaux percepteur à Montauban et M. Arminaut.
Admirateur de Jean Moura, il prononcera pour ses obsèques un discours très flatteur. Paulin Dupuy habitait quai Ducos, face à l’Ancien Collège, de l’autre côté du canal. Il exerça son métier de médecin toujours à Moissac.
La Feuille Villageoise du 25 octobre 1888 signale que M. Paulin Dupuy, docteur médecin à Moissac, est nommé médecin de la Compagnie des Chemins de Fer du Midi, pour la section comprise entre Moissac et Lavilledieu. Début octobre 1914, à l’âge de 68 ans, il est nommé médecin chef des hôpitaux temporaires (avec le grade de médecin aide-major de 1ère classe), tandis que le docteur Rouanet s’occupe plus particulièrement de l’hôpital temporaire sis au Collège de jeunes filles. Il y eut à Moissac deux hôpitaux temporaires, l’un au Collège des Jeunes filles, l’autre au Collège des Garçons, plus une section réservée aux blessés de guerre à l’Hôpital public.
Après 1900, il prend part à la vie politique locale. Très marqué à gauche, comme l’étaient les radicaux de cette époque, il se présenta aux élections législatives de 1910 sous l’étiquette de la gauche radicale et il remporta la place détenue jusqu’alors par le député nationaliste Pierre Arnal. Réélu en 1914, il devança le candidat de droite Raymond Salers de plus de 1400 voix. En tant que parlementaire il fut partisan de la laïcité mais aussi de la tolérance religieuse. Dans les rangs de l’Assemblée nationale il fit naturellement partie de la Commission de l’hygiène publique.