Bienfaiteur de la ville de Moissac, Henri Cayrou naquit dans le quartier de Sainte Livrade. Il vécut longtemps à Bordeaux à la tête d’un négoce florissant et amassa, sa vie durant, une coquette fortune pour l’époque. Par son testament, il léguait 6000 francs à l’hospice de Moissac, 6000 francs au bureau de bienfaisance, 3000 francs aux pauvres de la paroisse Saint-Pierre, 50 000 francs aux Frères de la Doctrine Chrétienne, une rente inaliénable de 25 000 francs à la ville de Moissac, afin de « donner de l’éclat aux fêtes de Pentecôte », ainsi que du linge, des tableaux, des meubles et objets d’art dont « la vierge de douleur », classée au nombre des monuments historiques par arrêté ministériel du 28 mars 1904. N’ayant pas d’enfant, il se retira à Cambo dans les Basses-Pyrénées, aujourd’hui appelées : « Pyrénées-Atlantiques ».